, quelques mots

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   L'Esterel monte très vite à peine quitté la mer. Ici, il semble déserté perdant la partie dans sa concurrence avec la grande bleue qui permet plus de paresse. Pourtant, de là-haut, la Méditéranée découvre ce qu'elle gardait en bas : les courants qui irisent la mer, sa symbiose avec les terres, ses origines sauvages.

   Les cadavres de verdure noire rendue au feux se recouvrent de pousses d'arbres frais et les cigales sonores reines des lieux ont l'air heureuses. Il y a des papillons que tous le monde avait oubliés, des sauterelles aux ailes colorées.

    En trois heures de randonnée à partir de la côte au Cap Roux, nous n'avons rencontré qu'un promeneur vouté sous son sac à dos. Les réserves d'eau s'évaporent des corps même si les pentes sont parfois moins raides que ce à quoi l'on pourrait s'attendre. Les balisages sont timides mais corrects.